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Ma prépa marathon de Liverpool

Bonjour et bienvenue !

 

J'ai décidé de consacrer ce premier article à la préparation du marathon de Liverpool qui aura lieu ce dimanche 26 mai 2019.

Ce sera mon 3ème marathon après celui de Bilbao en 2017 et Lausanne en 2018.

 

 

Pourquoi Liverpool ?

Après le marathon de Lausanne fin octobre 2018, je voulais courir un marathon au printemps et à l'étranger. Au départ, mon choix s'est porté sur celui du Mont Saint Michel en France. L'idée de courir au bord de la mer depuis Cancale avec le Mont et donc le point d'arrivée en ligne de mire me faisait assez rêver. J'ai donc pris mon dossard en janvier en me disant que je verrai plus tard pour le logement et le transport.

C'est quand j'ai voulu réserver un hôtel et un train que je me suis aperçue de mon erreur. En fait, il n'y a presque pas d'hôtel directement sur le Mont Saint Michel (bon, normal, c'est tout petit) et les seuls qu'il y avait étaient déjà complets. Et prendre un hôtel était impossible du fait de l'absence de transports publics le dimanche matin pour se rendre au départ de la course (enfin... de la navette qui emmène les coureurs à Cancale).

Bref, j'ai vite (après quand même 1h de recherche sur des sites genre visitezlemontsaintmcihel.fr) lâché l'idée. Comme j'avais déjà posé mes jours de congé, j'ai cherché un autre marathon en Europe à cette date et c'est là que je suis tombée sur celui de Liverpool.

Moins roulant (400m D+), il est aussi « au bord de la mer » et l'accès est bien plus simple, en avion. La réservation d'un hôtel aussi. J'ai tout de suite pris un dossard.

J'ai aussi choisi Liverpool au final car s'est une course organisée par Rock'n'Roll Marathon Series et je pense que l'ambiance sera folle !

 

Le début de la prépa

Pour mes 2 premiers marathons, je n'avais pas suivi de préparation spécifique, la discipline n'étant pas vraiment mon point fort ! J'ai simplement augmenté mon volume d'entraînement et ajouté une ou 2 sorties longues.

Mais cette fois, j'aimerai faire mieux qu'à Lausanne, mon record personnel (3h56) et j'ai donc décidé de suivre une prépa marathon sur 12 semaines pour un objectif de 3h45. J'ai choisi un plan d'entraînement existant dans un livre et l'ai adapté à mes besoins et possibilités. Ce programme contient 3 séances par semaine, dont une sortie longue le week-end. J'avais tout noté dans un carnet pour garder trace de chaque séance et rester motivée.

Mon carnet d'entraînement
Mon carnet d'entraînement

Le programme préconisait aussi un semi-marathon 1 mois avant le marathon et je me suis donc inscrite au semi de Muttenz (le seul que j'ai trouvé à cette date, le choix est restreint en Suisse;))

 

J'ai commencé mon programme début mars mais très vite (au bout de 2 semaines environ) un douleur à l'arrière de la cuisse m'a forcé à ralentir le rythme et la longueur des séances.

 

La blessure et l'arrêt de la prépa

Surtout lors des fractionnés et des séances de cotes, je sentais une douleur à l'arrière de la cuisse gauche. Parfois, elle cessait dès la fin de la séance et parfois, j'avais mal pendant la journée du lendemain. Je n'avais pas envie d'arrêter la prépa car je sentais que je progressais, (je n'avais jamais fait de fractionné régulièrement avant). J'ai quand même participé à la Kerzerslauf (15km) le 16 mars car j'étais inscrite et que j'aime bien cette course. J'ai fait un bon temps, battant celui d'il y a 2 ans de 4 minutes malgré une gène persistante à la cuisse.

 

Suite à cette course, la douleur est restée plusieurs jours, quand je montais les escaliers par exemple. J'ai décidé d'arrêter de courir pendant une semaine pour voir. Au bout d'une semaine la douleur était partie mais est revenue dès que j'ai repris.

Il est difficile de rester raisonnable et de décider d'arrêter une prépa, surtout lorsque l'on progresse et vise un objectif, un temps, une course mais j'ai pris la décision de le faire par peur d'empirer les choses en continuant.

 

J'avais très peur d'avoir une fracture de fatigue et de devoir arrêter de courir pendant plusieurs mois. Donc de ne pas pouvoir courir le marathon. Je suis donc allée voir un médecin du sport. Il m'a rassurée sur l'origine musculaire de ma douleur, sur le fait que ce n'était pas dangereux, que je ne devais me mettre en repos complet (ouf !) et m'a prescrit de la physiothérapie. Il m'a aussi conseillé de courir au maximum sur sol « mou » et de changer de chaussures pour des Kayano, adaptées à la pronation.

Semi marathon de Muttenz
Semi marathon de Muttenz avec les Asics Kayano 25 qui me font mal aux pieds

 La fin de la prépa

J'ai suivi les conseils du médecin (plus ou moins à la lettre), j'ai fait 4 séances de physiothérapie et continue de faire des exercices de renforcement et gainage à la maison. J'ai acheté des Kayano 25 mais après avoir couru le semi de Muttenz fin avril avec, j'ai décidé que je ne courrais pas le marathon avec. La semelle est trop dure ou je sais pas mais elles me font mal sous les pieds alors que je les avais quand même formées avant.

J'ai donc repris les entraînements mais pas le programme car j'avais loupé plusieurs semaines...

Le semi-marathon de Muttenz s'est bien déroulé (si on exclut la pluie et la grêle ^^) et je l'ai terminé en 1h50 au lieu des 1h44 prévue dans mon plan. Je mets cette différence sur le fait de me pas avoir suivi le plan et m'attend donc à faire un peu plus de 3h45 (temps cible de ma préparation) lors du marathon.

En conclusion, durant ces 3 mois de préparation un peu chaotiques, j'aurai quand même couru environ 320 km et ajouté pas mal de gainage, étirements et renforcement à ma routine, ce qui est positif, je pense.

Nous sommes jeudi (la course a lieu dimanche), je n'ai plus mal à la cuisse sauf si je tire dessus (en étirement) et je me suis bien reposée cette semaine, avec juste un run de 8km mardi matin et un peu de natation hier après-midi.

Il ne me reste plus qu'à faire mon sac et choisir ma tenue de combat ;)

Je prévois encore 25 minutes demain matin pour faire tourner les jambes avant de prendre l'avion pour Liverpool où la météo me semble pas mal (16 degrés et nuageux).

 

 Vivement le jour J et y aura plus qu'à, comme on dit !

 

A bientôt !

 

 

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